J’ai commencé cette sonate avec l’idée d’un mouvement élégiaque, bien convenable au caractère du violoncelle — expressif, sonore, doux et poignant, surtout au registre grave.
Pendant l’évolution de l’œuvre je me suis rendu compte que, à l’emploi de variation, et des techniques fugales et sérielles, elle pouvait devenir plus longue et plus complète, en plusieurs mouvements en contraste mutuel ; elle pouvait comporter des passages consacrés à l’exploration des registres aigus et légers du violoncelle, tout en se servant de sa taille et de sa puissance pour arriver à un équilibre avec les idées plus fortes et plus flamboyantes confiées au piano (au quatrième mouvement). Ici, les lignes, longues et expressives, du violoncelle contrastent (à l’exception de quelques « excursions » vives) à la fluidité de la partie de piano.
- Maestoso (06'25'')
- Fuga vivente (02'45'')
- Andante (04'02'')
- Vivace (04'00'')